Manutention : techniques
Le rehaussement consiste à remettre en bonne position une personne dans un fauteuil. L’appui se fera par derrière ou sur le côté (à 2) en passant sous les aisselles.
Le transfert du lit au brancard se fera à hauteur du lit, aidé d’un plateau (plutôt que de faire glisser avec le drap). On évitera pour des raisons de propreté de prendre le drap du dessous ainsi qu’une couche dépliée. La perfusion suivra en hauteur sans être clampée. La poche urinaire sera détachée et la sonde clampée pendant le transfert.
Le relevage permet d’installer un blessé ou une personne victime d’un malaise sur un brancard. Il doit se faire sans douleur et en stabilisant les lésions. On respectera l’axe tête-cou-tronc sans flexion. Cela se fera en équipe et en coordination.
Rehaussement
Malade assis dans un fauteuil
Elle permet d’assoir en position correcte un malade qui a glissé de son fauteuil.
Le fauteuil est bloqué.
Les pieds du patient sont rapprochés.
Seul
Ambulancier de dos
On se place derrière le fauteuil, genoux en appui sur le siège, les avants bras passent sous les aisselles du malade et on saisit ses poignets. On fait pencher le malade en avant. On tend les bras et on se porte en arrière en s’aidant de l’appui des genoux. Le sujet glisse au fond du siège et reprend une position correcte.
▷ Voir vidéo
Ambulancier devant
Le patient porte ses mains su vos épaules, L’appui de l’ambulancier se fait en cuiller sur une épaule et la hanche opposé. Soulever la personne en penchant la personne vers l’avant tout en amenant son bassin vers l’arrière.
A deux
Ambulanciers sur le côté
Les mains de la personne sont sur vos épaules. Vos mains passeront sous les cuisses pour se rejoindre.
Faire un mouvement coordonné de bascule: épaules en avant mais bassin vers le fond du fauteuil.
Ambulanciers de face et de dos
Ses mains sont sur son ventre
Un ambulancier derrière
enlace la personne au niveau des aisselles. L’autre saisit les cuisses.
Faire un mouvement coordonné pour déplacer les fesses vers l’arrière.
Malade couché
L’objectif est de remonter un malade qui a glissé vers le fond du lit, pour le mettre en position demi -assise pour faciliter la prise d’un repas ou pour mieux installer un insuffisant respiratoire ou cardiaque.
On pose les mains du malade sur son ventre, les 2 aides sont face à face à la tête du lit, chacun place une main sous chaque omoplate du sujet et rapprochent leur coude afin que la tête du malade puisse reposer dessus. Les 2 autres mains se rejoignent au raz des fesses. Quand les 2 aides sont prêts, ils se déplacent vers la tête du lit avec ce petit hamac naturel.
On demande
à la personne de regarder son ventre, ce qui a pour effet de soulever sa tête.
Rehaussement avec portique
– Ne pas oublier de bloquer portique et lit
– Demander au patient de prendre à 2 mains la poignée du portique ou à défaut les avant-bras des ambulanciers en “arche”
– Demander de fléchir les genoux et de prendre appui sur les talons
– Demander de tirer sur ses bras
– Aider le patient à se repositionner vers l’arrière
▷ Voir vidéo avec portique
▷ Voir vidéo en arche
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Transferts
Installer sur un siège un patient
Il faut toujours préparer le siège, et le caler contre un mur près du lit, mettre chaussettes et chaussons pour qu’il ne glisse pas quand on l’aidera à se mettre debout.
Les freins sont bloqués.
Ne peut se tenir debout
On se tient, face au malade, genoux pliés le corps droit près du sujet. Le pied bloque les siens, pour éviter qu’il glisse en se levant. On lui demande de se lever et on l’aide avec ses mains, en soutenant avant bras et aisselles.
Quand les pieds touchent le sol on lui demande de se redresser et on l’aidera à se tourner, sentir la chaise contre ses jambes et à s’asseoir.
On lui demande de plier hanches et genoux, pendant qu’il s’assoit.
Peut se tenir debout
On aide le malade à s’asseoir sur le coté du lit, et il place ses bras sur nos épaules. A 2 on le soulève, sous les aisselles tout en se tenant les poignets sous ses cuisses. On fait porter notre poids sur la jambe la plus près du lit puis on soulève ensemble en se redressant, et on le porte jusqu’au siège. On plie les genoux et on le dépose.
Recoucher un malade
Le malade qui ne peut se tenir debout, est aidé à être au bord du siège. On est accroupi près du sol, et on se tient par les poignets sous les cuisses du malade, notre main libre est sous le siège.
Dos avant, on le soulève sous les cuisses en dépliant nos genoux et on maintient le dos ou les fesses du malade avec notre main libre.
Passage d’une voiture à un fauteuil roulant
Tout d’abord il faut enlever les accoudoirs coté voiture et enlever les reposes pieds.
Le fauteuil est installé contre la voiture juste derrière le siège de la personne à déplacer, freins bloqués.
La personne est assise au bord du siège de la voiture, les 2 pieds serrés, posés sur le trottoir.
On est devant elle, un pied est en avant pour caler ses pieds, le genou de l’autre jambe contre ses genoux.
On plie nos genoux, le patient met ses bras autour de notre cou, on met nos mains derrière son dos. Pour la soulever, on se lève en mettant nos genoux en face des siens.
On le tourne en le soutenant jusqu’à ce qu’on soit face au fauteuil. Le patient doit être penché en avant, son buste contre le notre pendant qu’on l’installe dans le fauteuil, tout en contrôlant le mouvement de ses hanches et de ses genoux avec nos genoux.
On vérifie que le malade est bien assis dans le fond du fauteuil roulant, les pieds sur les reposes pieds. Quand on pousse le fauteuil, les coudes du malade ne doivent pas dépasser pour éviter qu’il ne se cogne.
Pour passer une porte, il faut retourner le fauteuil et le passer en marche arrière. Pour descendre une marche, retourner le fauteuil et faire d’abord descendre les roues arrière.
Pour monter une marche, il faut basculer le fauteuil en arrière en appuyant sur le marche pied et on pose les roues avant sur la marche, avant de remonter les roues arrières.
Passage lit brancard
Il se fera avec l’aide du malade si possible, en se faisant aider par d’autres personnes et en utilisant du matériel, tout en respectant les principes de manutention:
- suppression des centres de gravité
- élan et contre poids
- dos droit
- utiliser les forces de la cuisse
S’il s’agit d’un lit électrique, il est réglé à la hauteur du brancard.
En présence d’une sonde urinaire avec poche, on vérifiera que celle ci est bien détachée, la sonde clampée lors du transfert puis déclampée et la poche remise en position déclive ( c’est à dire en dessous du niveau du lit ou du brancard). On tiendra la poche qui ne doit “pendre”.
Une perfusion n’est JAMAIS fermée, un aide gardant la perfusion en hauteur pendant le transfert. Un porte sérum est immédiatement disponible. Il ne faut pas poser la perfusion entre les jambes du patient comme on le rencontre, hélas” souvent.
On doit au préalable :
– rapprocher lit et brancard au plus près
– Enlever les barrières du lit en appuyant sur le bouton et les abaisser (attention de ne pas se blesser un doigt).
– Enlever la barrière du brancard côté du lit.
– Mettre le lit à la hauteur du brancard
– Bloquer les freins du lit et du brancard lorsque les 2 sont accolés.
- Principes
- Planche de transfert
- à plusieurs
- avec le drap
- avec potence
- lit à distance
On peut se servir d’aides: alèze, potence, planche, drap permettant de faire glisser le patient
Mais sur le plan propreté, il est préférable de prendre uniquement le patient sans ce qu’il y a en dessous!
C’ est un excellent matériel qui permet de faire glisser plus facilement le malade du brancard au lit ou vice versa.
Il faut expliquer à la personne transportée la manoeuvre.
– Mettre le patient en décubitus latéral en tirant conjointement sur son épaule et son bassin
– Puis glisser la planche de transfert
sous le bas
– Remttre la personne à plat dos bien au milieu de la planche
– Tirer l’ensemble patient-planche tout gardant le dos droit bien bloqué, jambes légérement fléchies avec appui sur le lit
– Le thorax devrait sensiblement basculer ver l’arrière et non pas approcher du patient
– Repositionner le lit à la bonne hauteur
– Enlever la planche en basculant à nouveau le patient
– Ne pas oublier de remettre les barrières de sécurité
– Installer le malade en bonne position selon sa maladie (voir page suivante)
– Lui donner sonnette et télécommande
– Lui demander ses besoins
On n’oubliera pas de la désinfecter à l’aide d’un spray avant et après usage
– la moitié de l’équipe se positionne d’un côté du lit
– l’autre partie du côté du brancard
– côté lit : mains positionnées sous la tête et le bassin
– si plus nombreux se répartir : buste, pieds…
– dos droit, bras verrouillés
– soulever et translater vers le brancard
– l’autre équipe en même position récupère la personne
– transfert coordonné : “attenntion pour lever, lever, attention pour transférer, transférer, poser”
– ce n’est pas la meilleure méthode
–
pratique mais pas hygiénique
– valable avec un vrai drap et non pas avec un à usage unique
– oblige à une gestion des draps avec les services d’hospitalisation (rien de plus désagréable de voir des draps marqués du logo d’ un établissement
)
– postion face à face pour prendre de chaque côté le drap puis soulever et translater
– manoeuvre parfois un peu brutale et le dos rond
– risque d’être parfoise douloureuse
– c’est le patient qui fait le travail
– demande explications
– traction à 2 mains de la potence
– soulevement des fesses et translation
– aide du réceptionniste
Le lit est à distance du brancard.
Il faut utiliser la méthode de la cuiller en plaquant le patient dans ses bras (à 2 minimum) et le porter pour le déplacer
.
La personne peut prendre appui avec un bras entrelacant la taille de l’ambulancier et l’autre l’épaule.
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▷ Voir fiches transfert (site l’ambulancier pour les nuls)
Relevage
Définition
Le relevage a pour but d’installer un blessé ou une personne victime d’un malaise sur un brancard sans l’aggraver.
C’est l’ensemble des gestes coordonnés et précis assurant le déplacement d’un patient en toute sécurité.
Il ne faut aucune précipitation.
Ces gestes doivent être réalisés par des professionnels et si possible en nombre.
Ils sont fonction:
– du poids
–
de la maladie ou du traumatisme
–
du nombre de secouristes
–
de l’environnement
Sauf danger, le dégagement n’est pas la priorité et nécessite une technique parfaite qui demande du monde.
La présence des pompiers est indispensable .
Il faut donc que tout ce monde soit réuni. Il faut rester très théorique et pratiquer systématiquement les gestes de dégagement appris même si le bilan semble rassurant.
Le premier bilan lésionnel est toujours imparfait, on n’est pas à l’abri de fracture du rachis découverte qu’après radiographies.
Des gestes maladroits peuvent entraîner des paralysies définitives. On ne devrait plus voir de blessé soulever brutalement par les bras et par les pieds, puis transporter à toute vitesse avec renfort de klaxons.
Elle débute par la prise en masse du blessé en respectant la rectitude de l’axe tête-cou-tronc. En aucun cas le malade doit être plié par la prise spontanée par les bras et par les jambes.
Le passage du lieu de la détresse au brancard recouvert d’un matelas coquille se fait par les méthodes classiques de brancardage.
C’est le brancard qui va au blessé et non pas le contraire!!!
Au préalable
Un bilan des fonctions vitales vérifiera que toutes les constantes sont stables.
Le bilan traumatique est négatif, en cas de malaise avec chute : poignets et hanches intactes.
Principes
Il faut remuer le moins possible le blessé sous peine d’aggravation des blessures comme une compression nerveuse ou vasculaire.
Cela permet d’éviter l’apparition d’une douleur source d’aggravation du choc traumatique.
Position stable
Il faut toujours soulever le blessé en ne fléchissant pas sa colonne vertébrale mais au contraire en fléchissant les genoux sans s’asseoir sur les talons puis élever les membres inférieurs colonne bloquée, les bras seront toujours tendus.
La respiration est bloquée, le ventre contracté.
Ce mouvement est réalisé avec un bon équilibre: terrain stable, chaussures plates et membres inferieurs écartés.
Bonne prise
Il faut avoir une bonne prise afin de ne pas lâcher le blessé. Le mieux est de glisser les mains sous l’individu, la prise par les vêtements est à éviter.
L’efficacité est maximum si la prise a lieu le plus près possible du sauveteur donc: pieds près de la charge, écartés et décalés épaules effacées.
Mouvements
Il faut éviter les mouvements heurtés, saccadés, les manipulations en plusieurs fois sans ordre, ni efficacité.
On doit toujours respecter l’axe tête-cou-tronc-jambes quelque soit l’état du blessé, avec éventuellement traction prudente du cou.
Le pire serait la prise immédiate du blessé par les aisselles et les pieds.
C’est le brancard qui va au blessé et non pas le contraire.
Equipe
Il faut toujours travailler en équipe, avec un chef donnant des ordres permettant une bonne coordination des gestes sans brusquerie.
Il faut être en nombre suffisant, et utiliser la méthode adaptée à la victime et à la situation.
Bonne répartition de la charge
La charge est rapprochée au maximum des porteurs.
Risques
Tout risque de chute de la victime lors de son relevage est évité si la technique est correctement choisie et exécutée.
Le respect des règles de manutention évite à l’équipier de se blesser pendant la manoeuvre.
Méthodes
Le relevage varie avec le nombre d’intervenants: plus ils sont nombreux, plus la technique est sûre et selon l’état clinique.
En résumé, la technique utilisée est fonction des critères:
- Malade: poids, maladie ou traumatisme, appareillage
- Stabilité circulatoire ou non
- Ambulancier: Nombres, force, capacité
- Environnement: espace, obstacle, distance
- Matériel à disposition
Méthode de la cuillière
Un libre accès autour de la victime est indispensable.
Il nécessite 3 sauveteurs.
Après avoir accédé facilement au malade, 2 sauveteurs prennent le malade du même côté en le soulevant après avoir glissé les bras sous le dos. Le troisième aide de l’autre côté avec les mêmes gestes, mais les 2 autres sont les porteurs.
Après avoir soulevé la victime, on plaque la personne contre son torse puis on se déplace jusqu’au brancard.
L’aide peut aussi pratiquer d’autres gestes comme la mise en place du brancard.
C’est la seule méthode où les sauveteurs n’enjambent pas la victime.
Cette méthode est surtout utile si le brancard n’est pas à courte distance dans l’axe de la victime.
Elle est utilisable pour transferer une victime du lit sur un brancard ou d’un brancard au lit.
Ref PSE2 :
Préparer le brancard et le placer permepndiculairement au niveau du pied du lit, si c’est possible. Si le brancard est équipé de pieds, les déployer pour le mettre à hauteur et bloquer ses roues
Se placer sur le côté du lit, un équipier à la hauteur des épaules, le deuxième à la hauteur des hanches, le troisième à la hauteur des genoux.
Engager les avant-bras sous la victime comme pour la cuillère. Le premier équipier soutient d’un bras l’ensemble « tête-nuque » et s’appuie, de sa main, sur l’omoplate opposée ;
De l’autre main, il soutient le haut du thorax. Le deuxième équipier place un avant-bras sous la taille, l’autre sous le haut des cuisses. Le troisième place un avant-bras sous le haut des jambes, l’autre sous les chevilles.
Au commandement, soulever la victime et la plaquer contre soi tout en se penchant légèrement en arrière pour équilibrer la charge
Au commandement, se lever puis se reculer en faisant quelques pas, si nécessaire, s’approcher du brancard et s’arrêter le long de celui-ci.
Au commandement, rabattre délicatement la victime et la poser d’un bloc sur le brancard.
Commandements :
L’équipier 1 (qui est à la tête de la vcitime) : ” Etes-vous prêt ?”
Les autres équipers secouristes : “Prêt !”
L’équipier 1 : “Attention pour lever…lever!”
L’équipier 1: “Plaquez…debout…reculez…avancez…arrêter!”
L’équipier 1: “Poser !”
Méthode du pont à 3 porteurs
Les sauveteurs doivent enjamber la victime qui sera soulevée en un bloc et dans l’état, c’est à dire même en PLS préalable.
Le brancard étant situé tout à coté d’un pied des sauveteurs. Le secouriste placé aux pieds soutient les membres inférieurs, en mettant une main sous l’extrémité inférieure des cuisses et l’autre sous les chevilles, ou bien en saisissant les 2 chevilles chacune avec une main ou le bas du pantalon.
La victime est soulevée et c’est le brancard qui vient à elle.
Le blessé ne doit pas avoir de risque de fracture du rachis.
Elle est utile pour installer sur un brancard une personne victime d’un malaise.
Ref PSE2:
Disposer le brancard dans l’axe de la victime, si possible au niveau des pieds. Un aide
assurera son glissement sous la victime, au commandement ;
Se placer « en pont », les jambes suffisamment écartées au-dessus de la victime
(passage du brancard), ramener les avant-bras sur son tronc ;
L’équipier de tête, le chef de brancard, glisse une main sous l’ensemble « tête-nuque » du blessé, l’autre entre les omoplates ;
Les 2 autres équipiers se placent face à l’équipier de tête, pieds légèrement décalés et s’accroupissent en gardant le dos plat ;
L’équipier situé au pied de la victime saisit les chevilles ;
L’équipier du milieu engage ses mains sous la taille de la victime ou saisit les parties latérales de la ceinture du pantalon, si elle est solide.
Au commandement, pour les porteurs, se relever en gardant le dos plat et soulever suffisamment la victime pour permettre le passage du brancard ;
Au commandement, pour l’aide, glisser le brancard entre les jambes des équipiers, sous la victime ;
Au commandement, pour les porteurs, reposer doucement la victime sur le brancard ;
Se dégager sans heurter la victime.
Commandements :
L’équipier 1 (qui est à la tête de la vcitime) : ” Etes-vous prêt ?”
Les autres équipers secouristes : “Prêt !”
L’équipier 1 : “Attention pour lever…lever!”
L’équipier 1: “Envoyez le brancard !”
L’équipier 1: “Halte au brancard !”
L’équipier 1: “Poser !”
Méthode du pont à 4 porteurs dit “amélioré”
C’est la même technique, mais un sauveteur maintient en traction la tête et le cou
.
Méthode du pont néerlandais à 3 équipiers
Utile lorsque le brancard n’est pas dans l’axe mais le long (parallele) du corps. Le sauveteurs enjambent la victime et le brancard par un grand écart.
Elle n’est pas recommandée en cas de doute sur le rachis et l’équilibre des sauveteurs est instable.
▷ Voir vidéo (par Ifremmont)
Ref PSE2 :
Disposer le brancard le long du coprs de la victime, s’il a des roulettes, les bloquer
Se placer en pont , les jambes écartées au-dessus de la victime et ramener ses avant-bras sur le tronc
Les équipiers des 2 extrémités se placent les premiers et se font face. Ils mettent chacun un pied à l’intérieur de la poignée de la hampe qui est contre la victime ;
L’équipier du milieu s’appuie sur l’épaule de l’équipier de tête, enjambe la victime et pose son pied sur le milieu de la hampe extérieure, sous la couverture ;
L’équipier de tête glisse une main sous la nuque du blessé et l’autre entre les omoplates ;
L’équipier situé au pied de la victime saisit les chevilles ;
L’équipier situé au milieu, engage ses mains sous la taille ou saisit les parties latérales de la ceinture du pantalon, si elle est solide.
Au commandement, se relever en gardant le dos plat, soulever le blessé et le déplacer latéralement au-dessus du brancard ;
Au commandement, poser la victime doucement sur le brancard ;
Se dégager sans heurter la victime.
Commandements :
L’équipier 1 (qui est à la tête de la vcitime) : ” Etes-vous prêt ?”
Les autres équipiers secouristes : “Prêt !”
L’équipier 1 : “Attention pour lever…lever!”
L’équipier 1: “Poser !”
Méthode du pont néerlandais à 4 équipiers
Cette technique permet de maintenir efficacement l’axe tête-cou-tronc ou de pouvoir relever une victime lourde.
Une cinquième personne peut être utilisée pour faire glissser le brancard sous la victime lorsque cela est nécessaire .
Ref PSE2:
Disposer le brancard le long du corps de la victime ; s’il a des roulettes, les bloquer ;
– Se placer au-dessus de la victime et ramener ses avant-bras sur le tronc :
– Equipier 1 : (le chef de brancard) est placé à la tête de la victime qu’il maintient par une prise latéro-latérale, le genou côté brancard à terre, à l’intérieur des deux hampes du brancard et contre la poignée pour la caler ;
– Equipier 2 : prendre position au niveau des pieds, et placer le pied côté brancard à l’intérieur des poignées de manière à les bloquer ;
– Equipier 3 : se placer debout, au niveau du bassin de la victime, et faire face au quatrième équipier placé au niveau des épaules ;
– Equipier 3 : s’appuyant sur l’épaule du quatrième, un pied contre la victime, enjamber cette dernière et le brancard pour poser l’autre pied sur la hampe opposée et dégagée de la couverture ;
– Equipier 4 : s’appuyant sur l’épaule du troisième, enjamber à son tour la victime et le brancard pour placer son pied sur la hampe dégagée de la couverture. Engager ses mains sous les épaules de la victime ;
– Equipier 2 : se situer aux pieds de la victime et saisir les chevilles ;
– Equipier 3 : engager ses mains sous la taille ou saisir les parties latérales de la ceinture, si elle est solide;
Au commandement, se relever en gardant le dos plat, soulever le blessé et le déplacer latéralement au-dessus du brancard dans l’axe;
Poser la victime doucement sur le brancard.
Commandements:
L’équipier 1 (qui est à la tête de la victime) : « Etes-vous prêt ? » ;
Les autres équipiers secouristes : « Prêt ! » ;
L’équipier 1 : « Attention pour lever… lever ! » ;
L’équipier 1 : « Poser ! » ;
Relevage couché à 2 avec un portoir souple
Cette technique facilite l’installation de la victime sur un brancard et son transfert sur un autre brancard ou sur un lit.
La personne sera progressivement “roulé” sur le portoir à condition que la rachis soit intact.
Ref PSE2:
La victime est allongée sur le dos.
C’est une technique de roulement au sol de la victime, qui nécessite au minimum 3 équipiers secouristes.
La manœuvre est guidée par l’équipier secouriste qui est placé à la tête de la victime.
– Equipier 1 : Maintenir la tête de la victime par une prise latéro-latérale. La victime doit être maintenue les bras le long du corps, paumes des mains sur les cuisses ;
– Placer l’alèse portoir de toile enroulée ou repliée sur elle-même le long du blessé ;
– Equipiers 2 et 3 (éventuellement 4) : Se placer du côté du retournement, à quelques centimètres du blessé, au niveau du thorax, du bassin et des genoux de la victime ;
– Equipiers 2 et 3 (éventuellement 4) : Saisir la victime du côté opposé au retournement, au niveau de l’épaule, du bassin et des membres inférieurs qui doivent rester alignés. La main opposée de la victime peut être bloquée contre le haut de la cuisse de la victime par la main d’un équipier secouriste ;
– Equipiers 2 et 3 (éventuellement 4) : Sur les ordres de l’équipier 1, assurer, en tirant, une rotation de la victime sur son côté. La rotation de la victime se fait lentement et d’un bloc alors que l’équipier de tête accompagne le mouvement pour garder la tête du blessé dans l’axe du tronc ;
– Interrompre la rotation dès que la victime est suffisamment tournée pour pouvoir glisser l’alèse portoir sous son dos ;
– Equipier 3 : Glisser l’alèse portoir le plus loin possible sous son dos (s’assurer que l’alèse portoir est bien centrée sur la hauteur de la victime) ;
– Equipiers 2 et 3 (éventuellement 4) : Reposer la victime délicatement sur l’alèse portoir ;
– Changer de position et reprendre les mêmes positions de l’autre côté de la victime, excepté pour l’équipier de tête ;
– Tourner la victime de l’autre côté ;
– Dérouler ou déplier l’alèse portoir ;
– Reposer la victime sur l’alèse
Commandements:
L’équipier 1 (qui est à la tête de la victime) : « Etes-vous prêt ? » ;
Les autres équipiers secouristes : « Prêt ! » ;
L’équipier 1 : « Attention pour tourner… tourner ! » ;
L’équipier 1 : « Glisser le portoir ! » ;
L’équipier 1 : « En position ! » ;
L’équipier 1 : « Attention pour tourner… tourner ! » ;
L’équipier 1 : « Dérouler le portoir ! » ;
L’équipier 1 : « En position ! » ;
L’équipier 1 : « Poser ! » ;
Personne assise à transférer sur une chaise de transport
L’installation d’une victime sur une chaise de transport rend plus facile son brancardage, notamment si l’équipe doit emprunter des escaliers ou un ascenseur.
Pour être possible, il est indispensable que la victime puisse tenir la position assise et que cette position ne soit pas contre-indiquée.
PSE2:
Cette technique est réalisée à 3 équipiers « porteurs » :
– Préparer la chaise de transport et la placer sur le côté de la victime ;
– Equipier 1 : Maintenir la chaise de transport du côté opposé à la victime et se préparer à réceptionner la victime ;
– Croiser les bras de la victime sur sa poitrine ;
– Equipier 2 : Se placer derrière la victime. En glissant les avant-bras sous ses aisselles, saisir ses poignets opposés ;
– Equipier 3 : Se placer face à la victime, légèrement accroupi, un pied décalé vers la chaise de transport et saisir les genoux de la victime en glissant ses avant-bras dessous ;
Au commandement, se relever en gardant le dos plat, soulever la victime et la déplacer latéralement au-dessus de la chaise de transport ;
Poser la victime doucement sur la chaise ; l’équipier 1 aide à la réception de la victime ;
Envelopper la victime avec le drap et la couverture et la sangler avant de la transporter.
Autres méthodes
Elles sont décrites dans le fascicule officiel PSE2 (Ministère intérieur)
▷ Voir aussi détails des différentes méthodes (Wikipedia)
Résumé
Points clefs
- Toujours demander la participation du malade si possible
- Lui expliquer
- Aucune précipitation
- Travailler en équipe avec coordination
- La relève doit être douce et sans à-coup
- Ne pas prendre le drap lors d’un transfert
- Perfusion non clampée en hauteur
- Sonde urinaire clampée, poche détachée
Liens
Répertoire
- Recopier et définir les mots suivants :
- Rehaussement, transfert, relevage
Compétences à acquérir et noter en stage
- Les gestes et postures sont adaptés à l’état de santé de la personne
- Le matériel est choisi de façon correcte
- Les méthodes de manutention pour le transfert ou le transport de la personne sont appliquées
Conseil
- Le cours à télécharger et les exercices (quiz, test) sont disponibles à la fin du chapitre ou à la page exercices