Fonction cardio-circulatoire
Pouls et pression artérielle font partie des constantes vitales qu’il faut toujours rechercher lors du bilan.
Les battements cardiaques sont mesurables indirectement par la prise du pouls.
Le pouls mesure la fréquence cardiaque. Il est pris en urgence à la carotide sinon au niveau du poignet.
Le coeur bat entre 50 et 100 par mn mais tout dépend du contexte (repos, effort, maladie, traumatisme…)
Il régne à l’intérieur des artères une pression ou tension artérielle.
Selon la contraction (systole) ou relâchement (diastole), la pression varie avec un maxima et un minima.
La systole ou maximale est entre 12 et 14 (120 -140 en mm) voire une fourchette plus large en fonction du contexte.
Objectifs de formation
Etre capable de :
- évaluer la fonction cardiaque et circulatoire (paramètre vital)
- mesure quantitative et qualitative
- identifier les anomalies
- signes d’alerte
- veiller au bon fonctionnement de l’appareil à tension
- Démarche d’observation d’une situation : signes cliniques, changement de l’état clinique, alerte et urgence
- Mesure des paramètres vitaux chez l’adulte et chez l’enfant : pulsations, pression artérielle…
- Surveillance des signes cliniques : couleur de la peau et des téguments, sueurs…
- Transcription de la mesure des paramètres vitaux : réalisation de courbes de surveillance.
Fréquence cardiaque
Rappel physiologique
Le coeur est un muscle qui se contracte automatiquement.
On peut le comparer à une pompe.
Lorsque le sang sous pression sort du ventricule gauche pour aller dans l’aorte puis dans la grande circulation, il transmet une onde sur la paroi (Les artères sont élastiques).
Cette onde avance, forte au niveau des carotides et des fémorales, elle devient plus faible au niveau des artères radiales (avant-bras).
C’est pourquoi lorsque la pression est faible, on doit palper un gros vaisseau.
On peut comparer cette “onde ou oscillation” à celle provoquer en secouant une corde.
Normalement, le cœur bat entre 50 à 100 fois par minute.
C’est la fréquence cardiaque ou F.C.
Prise du pouls
La pulsation de l’artère ou pouls correspond à la fréquence de contraction du coeur.
L’ambulancier n’ausculte pas directement les bruits du coeur pour mesurer la fréquence cardiaque. Il va utiliser une mesure indirecte.
En palpant une artère on ressent cette émission, c’est le pouls. Il permet donc de connaître la fréquence cardiaque et la force du cœur et de la circulation.
Normes cardiaques
La fréquence est de 50 à 100 par minute.
Elle varie en fonction du contexte (repos, effort, émotion, maladie ou traumatisme). La normale peut donc être dans une fourchette plus large.
Fréquences cardiaques (mn) | |
---|---|
Adulte |
50-100 |
Enfant (1 à 8 ans) |
70-140 |
Nourrisson <1 an |
100-160 |
Nouveau-né < 1 semaine |
120-160 |
Mesure
Avant et après la palpation du malade, il faudra se laver les mains.
Selon le degré d’urgence, la prise du pouls se fera à l’artère carotide au cou ou à l’artère radiale au poignet.
La pulpe des doigts médians comprime modérément l’artère. Il ne faut pas utiliser le pouce, car il y a une artère qui le traverse et on risque de prendre son propre pouls !
On note la fréquence du pouls sur une minute et sa force : battante, ou “filante” ou “imprenable “.
Pouls carotidien
En urgence (inconscience, arrêt respiratoire, détresse circulatoire évidente), le pouls se prend le long du cou, au niveau de la pomme d’Adam, en appuyant légèrement sur l’artère carotide.
Il est inutile, voire dangereux, lors d’une détresse importante, de perdre son temps à essayer de rechercher le pouls radial, les bruits du cœur avec un stéthoscope ou de prendre la tension artérielle …La question essentielle est ” le patient est-il en état de mort” (Arrêt cardio-respiratoire ou Inefficacité circulatoire), tous ces termes ont la même signification.
Attention
- Beaucoup d’étudiants commencent à prendre le pouls carotidien trop en avant
- Il ne se palpe pas au niveau de la trachée, mais entre 2 muscles du cou
Pouls fémoral
L’artère fémorale est recherchée au niveau du milieu du pli de l’aine.
Il peut aussi être pris en urgence à la place de la carotide (mais moins facile d’accès en général).
Pouls radial
Il se prend au niveau du poignet dans le prolongement du pouce.
On utilise la pulpe des 3 doigts du milieu sans trop appuyer.
A ce niveau l’artère est superficielle, battant sous la peau, dans une gouttière prolongeant le pouce.
Rappelons que l’extérieur de l’avant bras se repère, main en supination, c’est à dire pouce vers l’extérieur.
Attention
- Le pouls radial ne se prend pas avec le pouce
Pouls huméral (nourrisson)
Il est pris à la face interne du bras (entre épaule et coude, au milieu) entre 2 muscles (gouttière).
Normes cardiaques
La fréquence cardiaque ou FC est de 50 à 100.
Fréquences cardiaques (/mn) | |
---|---|
Adulte
|
50 à 100
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Enfant (1 à 8 ans)
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70 à 140
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Nourrisson < 1 an
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100 à 160
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Nouveau-né < 1 semaine
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120 à 160
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Anomalies
Tachycardie
Pouls supérieur à 100 /mn.
Toutes les situations de détresse entraînent, au début, une tachycardie.
Parfois il s’agit d’une “crise de tachycardie”, le début et la fin sont brutaux(un “déclic”). C’est le cœur lui-même qui « s’emballe ».
Ou tout simplement un gros effort, dans ce cas l’accélération est tout à fait physiologique.
Bradycardie
Pouls inférieur à 50 /mn.
Cette baisse de la fréquence cardiaque se rencontre isolément lors d’un malaise.
La forme ultime est le malaise vagal.
Par contre, lors d’une détresse grave (asphyxie ou état de choc, par exemple), la bradycardie succède à la phase de tachycardie. Elle traduit l’agonie du malade. Si rien n’est fait le cœur va rapidement s’arrêter et, en général, définitivement malgré les manœuvres habituelles, car le cœur a bien souffert… avant de s’arrêter.
Chez l’enfant en asphyxie, le passage de la tachycardie à la bradycardie puis l’arrêt est rapide.
Mais la bradycardie peut aussi être physiologique comme au repos au lit surtout chez un sportif.
Extrasystoles
La personne peut ressentir des “trous d’air” “des pauses” “un déclic” dans son coeur.
En prenant le pouls en permanence, on constate un battement en dehors du rythme régulier suivi d’une pause avant la reprise régulière des contractions.
Ces extrasystoles peuvent survenir en salves.
En temps normal, elles ne sont pas inquiétantes.
En présence d’une douleur thoracique, elles peuvent annoncer une fibrillation ventriculaire (inefficacité circulatoire).
Arythmie
Le rythme est totalement irrégulier.
Le cardiologue peut demander d’enregistrer sur 24 h le rythme avec un appareil portable (Holter)
Anomalies de la symétrie du pouls
Il est important de palper systématiquement les 2 artères radiales et/ou fémorales.
Il y a des circonstances où le pouls n’est pas perçu d’un côté
:
–
compression d’une artère par un hématome, une fracture
–
Ischémie aigue d’un membre (caillot de sang qui bouche une artère chez une personne qui fait de l’artérite), membre froid
– dissection de l’aorte. C’est une déchirure partielle de l’aorte avec violente douleur thoracique ou abdominale. Certes cas exceptionnel mais dramatique.
Conseil
- Toujours palper les 2 pouls radiaux et fémoraux dans un bilan
- surtout en présence d’une violente douleur thoracique ou abdominale
▷ Savoir + : Maladies du coeur, troubles du rythme cardiaque
Tension artérielle
Rappel physiologique
Une certaine pression ou « tension « règne à l’intérieur des vaisseaux artériels comme dans un pneu !
La contraction des ventricules s’appelle une systole et leur relâchement une diastole
C’est pourquoi la pression dans l’aorte varie avec:
– un maximum lors de la systole (le sang sort du ventricule gauche et va dans l’aorte) (Pression systolique)
– un minimum à la diastole
(pendant un bref instant, le ventricule gauche est fermé et le sang ne sort plus donc la pression baisse). (Pression diastolique)
◁ Rappel physiologie circulatoire
Les appareils
L’appareil qui sert à mesurer la tension s’appelle un tensiomètre.
Principe
Il comprend un brassard mis autour du bras.
Il est gonflé manuellement ou par un moteur.
Il va comprimer l’artère lorsque la pression du bras sera supérieure à celle du vaisseau.
Brassard manuel
Il est gonflé manuellement à l’aide d’une poire.
Un cadran au milieu (manomètre) indique la pression en centimètres de mercure.
On a besoin en plus d’un stéthoscope.
Brassard électronique
Il est souvent utilisé par le malade lui même chez lui.
Tout en un
A l’hôpital, dans les SMUR, on utilise des appareils permettant de mesurer tous les paramètres vitaux : tension, fréquence cardiaque, spO2…
Il peut aussi être couplé avec un défibrillateur.
Ils sont utilisables en fixe ou sur batterie.
Technique de mesure
Si possible la pression artérielle est mesurée au repos, allongé depuis 10 minutes, au calme.
Bien choisir la taille du brassard en fonction de la circonférence du bras (obèse). En effet il existe plusieurs tailles de brassard.
Enrouler le brassard autour du bras nu, avec le bord inférieur au niveau du pli du coude.
Il faut éviter les manches relevées qui peuvent faire garrot.
Le brassard est attaché avec un système de bandes autoadhésives (Velcro)
(Abandon des appareils avec lanière qu’il fallait enfiler par la main).
Le repère du brassard est mis en face du passage de l’artère humérale, c’est à dire légèrement à la face interne de la fin du bras.
Attention au sens de l’enroulement du velcro, sinon lors du gonflage le brassard s’ouvre ! surtout si la taille est trop petite.
L’aiguille du manomètre doit être au niveau du zéro, la molette bien ouverte, pour bien vider la poche à air.
Eventuellement régler l’aiguille sur le zéro.
Méthode avec un stéthoscope
Les écouteurs mis dans les oreilles, on tapote sur la membrane du stéthoscope pour vérifier que le son passe bien.
Le pavillon du stéthoscope est placé au pli du coude sur le passage de l’artère humérale.
L’appareil est gonflé jusqu’à une valeur supérieure à la tension supposée du sujet (+20 mn ou 2 cm)
Puis on dégonfle jusqu’à la perception du battement de l’artère. C’est la tension maximale ou systolique.
Lorsque les battements ne sont plus perceptibles, il s’agit de la tension minimale ou diastolique.
Méthode sans stéthoscope
Une autre méthode consiste à prendre en même temps le pouls radial.
Lorsque son battement réapparait il s’agit de la tension maximale.
Dans ce cas on ne mesure pas la diastole.
Cette méthode plus rapide surtout en présence d’une atmosphère bruyante est suffisante pour les urgences.
Méthode automatique
Les appareils modernes se gonflent tout seul et affiche le résultat.
Il suffit simplement d’appuyer sur le bouton marche ou de régler l’intervalle de prise de la tension (5 mn pour une situation critique par ex.)
Interdiction et précautions
Il est contre indiqué de prendre la tension du côté où il y a :
- perfusion
Le sang risque de remonter dans la tubulure et risque de boucher la perfusion - fistule artério-veineuse
( utiliser pour l’hémodialyse où rein artificiel). Il s’agit de grosses boules comme des varices. Ce montage risque de se boucher - intervention sur le sein
(ablation dit mammectomie avec destruction du système lymphatique et des ganglions, d’où un gros bras plein d’eau appelé lymphoedeme) - hémiplégie
(paralysie de la moitié du corps)
La circulation est plus faible et le coude est parfois rétracté - fracture
C’est évident, surtout à cause de la douleur - oxymètre
On perd le signal pendant la compression
Résultats
Conseil
- Ne pas oublier de prendre la tension si possible au repos
- De prendre la moyenne de 3 mesures
Valeurs normales
La tension maximale ou systolique est de 12 à 14 cm de maximum (ou 120 – 140 mn)
La tension minimale ou diastolique est de 7 à 10 cm de minimum (ou 70 – 100 mn)
La tension varie en permanence. La prise de tension est un instantané.
Il faut donc reprendre plusieurs fois la mesure et après un temps de repos.
Selon le contexte la fourchette normale peut être plus large.
Attention
- Les résultats ont de la valeur en fonction des circonstances et de l’état clinique
- Une tension maximale a 18 est presque normale après un stress intense
- 18 devant un saignement de nez c’est explicable
- 14 au repos c’est normal
- 14 après un accident est rassurant mais la personne peut être pâle, avec soif et éraflure abdominale et….2 l de sang dans le ventre !
- 9 au repos chez une personne qui va bien au repos, c’est normal
- 9 avec pâleur chez une femme ayant habituellement entre 12 et 14 et retard de règles évoque une grossesse extra utérine… (hémorragie interne)
- Tout n’est donc pas aussi simple que l’on croit.
Notes
- La TA peut varier d’une minute à l’autre.
- Un malade en détresse circulatoire peut avoir une tension normale
Valeurs anormales
Hypertension artérielle
On ne peut rien conclure en situation d’urgence, de stress, de transport.
Lors d’un accident, la peur et la douleur entrainent au début une H.T.A. L’état de choc ne se révèlera que plus tard !!!.
Pour avoir de la valeur, il faut que la tension soit prise au repos et plusieurs fois voir sur 24 h (enregistrement dit “holter”)
Si la tension est en permanence haute, on parle d’hypertension artérielle ou H.T.A. Il s’agit d’une maladie chronique.
Il existe néanmoins quelques circonstances où une tension élevée aura une grande valeur pour le médecin:
– épistaxis (saignement de nez)
– malaise, maux de tête (céphalées)
– A.I.T. (Accident Ischémique Transitoire)
– A.V.C (Accident Vasculaire Cérébral)
Hypotension artérielle
Une tension basse a plus de valeur en urgence.
Pour les valeurs limites hautes (8 à 10 de systolique) tout est fonction du contexte: tension habituellement basse, petit poids…
9 de tension avec paleur chez un obèse ayant habituellement 16, c’est anormal
9 chez une jeune femme de 40 kgs sans aucun signe clinique, on ne peut pas conclure.
C’est pourquoi, il est indispensable d’analyser le contexte et de recueillir des signes cliniques : pâleur, soif, marbrures…(voir plus bas)
Electrocardiogramme (e.c.g.) (Savoir +)
La réalisation et la lecture d’un ecg est du domaine médical en France
Au programme, uniquement l’aide à sa réalisation…c’est à dire la pose des pastilles et des fils. (Programme module 1)
Rappel physiologique
La contraction du coeur est automatique à partir de certaines zones du muscle cardiaque. L’onde électrique se propage avec un léger décalage à l’ensemble du myocarde.
Cette activité électrique est enregistrable à travers la peau du thorax. C’est l’e.c.g.
Les appareils
Enregistreur ou électrocardiographe
Il enregistre sur papier un électrocardiogramme.
Attention
Interférence possible avec un téléphone portable si il est à faible distance
Scope ou monitoring
Il s’agit d’un mini écran. Appareil portable sur courant et batterie.
En plus d’afficher en continue le rythme cardiaque et la fréquence cardiaque, il mesure en général d’autres paramètres :
– tension artérielle
– saturation en oxygène
– autres : température, fréquence respiratoire…
Il dispose d’alarmes réglables
Il est souvent couplé avec un défibrillateur
En service de réanimation ou de soins intensifs, chaque appareil est relié à une centrale d’alarmes
Aide à la pose du monitoring
3 électrodes autocollantes contenant une pâte sont collées sur le thorax du malade en triangle et reliées au scope sur batterie.
Le fil rouge est relié à l’électrode posée au niveau de l’épaule droite (rouge comme “right” ou droite en anglais)
Le fil jaune est relié à l’électrode posée au niveau de l’épaule gauche
Le fil vert ou noir est relié à l’électrode posée au niveau de l’aisselle gauche.
Il y a de nombreuses variantes, mais le principe est de former un triangle.
On peut utiliser 5 fils au lieu de 3
Signes cliniques
Le bilan cardio-circulatoire complet a été enseigné au module 1.
Il s’agit donc d’un simple rappel
◁ Révisions bilan cardiaque du module 1
◁ Révisions bilan circulatoire du module 1
Signes annexes
Conscience
Toute anomalie circulatoire peut se répercuter sur le cerveau.
Tout est possible: de la conscience normale à l’inconscience en passant par la désorientation ou l’agitation.
La soif est une réponse à la baisse de la quantité de sang dans les vaisseaux (Sang = plasma = eau ).
Le bâillement est un signe d’ennui, de faim mais aussi de mauvaise perfusion du cerveau. Petit signe mais dans ce contexte signe de grande valeur !
Attention aux malades agités. La relation avec un état de choc n’est pas toujours évidente…
Respiration
Elle peut être normale ou rapide (tachypnée)
Extrémités
Elles sont chaude ou froides, moites (sueurs) ou sèches
Peau
Elle est de couleur habituelle ou plus pâle voire rouge.
La recherche de marbrures aux membres inférieurs est un plus.
Coloration
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□normale
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□sueurs
|
□paleur |
□cyanose
|
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Pouls
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……../mn
|
□bien perçu
|
□mal perçu
|
□filant
|
□absent
|
TA
|
Max:…….
|
Min:………
|
□imprenable
|
Temps de recoloration
Un petit signe intéressant: On appuie sur la peau, par ex au niveau du front. La zone blanche de la pression normalement se recolore rapidement.
Ce qui n’est plus le cas, lors d’une détresse circulatoire.
Couleur des conjonctives
En tirant un peu la paupière inférieure, on découvre une zone blanche avec des petits vaisseaux rouges.
En présence d’une hémorragie importante, la zone est très blanche.
Analysez une douleur thoracique
Si la personne se plaint d’une douleur à la poitrine, il est très important de bien l’analyser afin de dépister LA détresse cardiaque absolue: l’infarctus du myocarde
Douleur d’origine cardiaque probable
Dans la forme typique, la douleur thoracique est très violente.
C’est un véritable étau qui broye la poitrine, en barre.
La douleur irradie souvent dans les mâchoires et parfois dans le bras gauche.
Le malade est en sueurs, angoissé avec nausées.
Cette douleur n’a rien à voir avec une petite douleur, type “point de côté”, d’ailleurs le patient montre sa douleur, non pas avec un doigt mais avec la main entière qui se resserre sur la poitrine.
Elle peut survenir brutalement chez un patient jamais malade, même avant 40 ans ! Parfois, le malade a déjà eu des “crises d’alerte”, même douleur mais lors d’un effort, et elle cède à la succion d’une pastille. Cette fois-ci le début est inhabituel, et le médicament est sans effet.
Associée à une hypotension ou/et une bradycardie ou/et un OAP, la situation est d’une extrême gravité.
Attention
- L’infarctus ne survient pas forcement à l’effort
- mais souvent à 5 h du matin dans son lit
Douleur possible d’origine cardiaque
Comme toujours en médecine il n’y a pas que la forme typique avec tous les signes présents.
L’infarctus peut se manifester par d’autres signes plus sournois qui peuvent égarer. Il faut donc se méfier devant:
- douleur de l’épaule gauche
- douleur du bras gauche
- douleur du dos
- douleur à l’estomac
Attention
- Associés à des nausées et une douleur plus épigastrique (niveau estomac) que thoracique, les signes peuvent orienter, à tort vers une maladie de l’estomac (ulcère)
Douleur rassurante
Si la personne ressent une douleur sous forme de point de côté et la montre avec un doigt.
Points clefs
- Fréquence contraction coeur : prendre le pouls
- Pouls : 60 -80 /mn fonction contexte (fourchette + large possible)
- Urgent : Pouls carotide ou fémoral
- Non urgent : Pouls radial
- Artère radiale : à l’extérieur poignet (côté pouce)
- Nourrisson : Pouls huméral
- Tachycardie : pouls rapide
- Bradycardie : pouls lent
- Palpation bilatérale de tous les pouls surtout si douleur thoracique ou abdominale ou membre froid
- Valeurs anormales parfois normales ! (en fonction du contexte)
- Tension maximale ou systolique : 120-140 mn (Fourchette plus large possible, fonction du contexte)
- Pas de prise TA côté :
- perfusion
- fistule arério-veineuse
- hémiplégie
- fracture
- oxymètre
- HTA : recherche stress, émotion…
- Tension normale ou haute n’exclut au début une hémorragie interne
Répertoire
- Recopier et définir les mots suivants :
- tachycardie, bradycardie, extrasystole, arythmie, rythme
- hypertension, hypotension, collapsus
- infarctus, dissection
- ecg, scope, monitoring
Révisions
Conseil
- Le cours à télécharger et les exercices (quiz, test) sont disponibles à la fin du chapitre ou à la page exercices