Oxygénothérapie
Technique d’utilisation
Le calcul de l’autonomie se fait en multipliant : pression x volume puis en divisant par le débit.
L’utilisation des bouteilles d’oxygène peut être dangereuse, même si le risque a diminué depuis l’utilisation des bouteilles présence.
Les consignes de sécurité seront respectées comme ne pas cogner une bouteille, ouvrir le débitlitre progressivement et proscire toute flamme.
L’inhalation consiste à présenter de l’oxygène devant les voies aériennes chez une personne qui respire.
A l’hôpital c’est la sonde ou les lunettes qui sont utilisées. En transport pour les urgences le masque, si possible à haute concentration, permet d’atteindre des concentrations d’oxygène élevées avec 9 l/mn.
L’insufflation consiste à ventiler sous oxygène un patient en arrêt respiratoire avec un respirateur de premier secours.
La mise en route de l’oxygénothérapie doit respecter les règles de sécurité, principalement une ouverture de la bouteille progressive.
Le débit pour un adulte est de 9 l/mn
Calcul de l’autonomie d’une bouteille
Il est important avant de débuter un transport particulièrement long, de savoir si on dispose suffisamment d’oxygène.
Par ex. si le débit prescrit est de 3 l par minute, au bout d’une heure on aura consommé 3 x 60 minutes = 180 litres. Il est préférable, par sécurité, de rajouter une marge de 10 à 20 % pour un transport plus long ou utilisation de la trompe à vide.
Pour connaître la durée de l’autonomie de l’ambulance, il suffit de diviser le nombre de litres disponibles par le débit utilisé.
Par ex : Bouteille pleine de 2,5 l à 200 bars contient: Pression 200 bars x volume 2,5 l = 500 l
Pour un débit 10 l/min -> 500 l/ 10 = autonomie de 50 min
Conseils
- Il est important de savoir calculer l’autonomie d’une bouteille
- Exercez vous et bienvenue au calcul mental (sans calculette)
Maintenance
Depuis décembre 1992, l’O2 médical est devenu un médicament.
C’est pourquoi on utilise maintenant pratiquement que des bouteilles intégrées.
Elles appartiennent au fabriquant du gaz (Air liquide…) qui met à disposition sous forme de location.
Elles sont échangées quand elles sont vides.
Un carnet d’entretien note toutes les opérations.
Tout choc sur la bouteille nécessite un retour immédiat chez le fabriquant.
Consignes de sécurité pour le stockage
Dans les locaux de la société, les bouteilles seront stockées dans un local aéré,sec, propre et sans matières inflammables.
Les bouteilles doivent être protégées des intempéries, des sources de chaleur (température supérieure ou égale à 50°C) .
L
es bouteilles vides doivent être conservées séparément.
Il ne faut jamais nettoyer les bouteilles avec des produits combustibles, spécialement des corps gras.
A l’entrée sur la porte, une inscription avertira de la présence d’oxygène et les logos gaz sous pression et comburant seront présents.
De nombreux défauts de qualité sont dus à des chocs lors du stockage et du transport, qui fragilisent les bouteilles et leur robinet,
aussi les bouteilles doivent être :
- protégées de tout risque de choc ou de chute
- solidement arrimées en position verticale dans les véhicules
- déplacées sans être traînées ou roulées sur le sol
- soulevées par la poignéet et non pas par le robinet
En résumé:
- Protéger les bouteilles des risques de choc et de chute
- Conserver les bouteilles dans des endroits bien aérés
- Protéger les bouteilles contre des températures > à 50°C
- Interdiction absolue de fumer ou d’approcher une flamme
- Stocker les bouteilles à l’écart des produits combustibles et des produits gras
▷ Voir cour stockage matériel (module 3)
Consignes de sécurité avant le transport
L’ambulancier doit vérifier que les bouteilles d’O2 sont pleines, que le manodétendeur fonctionne bien sans fuite sur la robinetterie.
Tous les obus sont attachés dans l’ambulance. et installés dans un emplacement permettant de les protégere des chutes et chocs.
Les bouteiles doivent être maintenues en position verticale, robinet fermé.
Il ne faut jamais utiliser une bouteille endommagée ou tombée.
Vérifiez la date limite d’utilisation de l’oxygène figurant sur le conditionnement.
Conserver l’intégralité des étiquetages.
Consignes de sécurité pour l’utilisation
En cas d’utilisation des anciens détendeurs, il faut se laver les mains avec du savon, car il ne faut jamais manier la pièce avec des mains grasses.
Utiliser des tuyaux de raccordement spécifiques à l’oxygène.
Ne pas ouvrir la bouteille lorsqu’elle est en position couchée.
Les bouteilles ne doivent pas être soulevées par leur robinet.
Elles doivent être déplacées sans être trainées ou roulées au sol.
Le robinet est ouvert légèrement pour chasser les poussières puis refermer aussitôt car il ne faut jamais maintenir le manodétendeur en pression. Pour cette opération placez vous du coté opposé au détendeur sans se placer à la sortie du robinet.
L’O2 étant inflammable, afin d’éviter tout risque d’incendie, il faut interdire toute flamme, toute cigarette et autre source de chaleur.
Au début, il ne faut pas exposer le patient au flux gazeux. (ne jamais placer la victime face à la sortie du robinet, mais toujours du côté opposé au détendeur, derrière la bouteille en retrait. De même pour vous même.
Il faut vérifier l’absence de corps gras sur le visage du patient ( maquillage, crème…)
Conseil
- Toujours ouvrir le robinet lentement et progressivement
Consignes de sécurité après utilisation
Il faut toujours fermer le débilitre puis la bouteille même si elle est vide.
Les gestes à ne pas faire:
- Ne pas tenter de forcer ni graisser un robinet difficile à ouvrir
- Ne pas procéder à des ouvertures et fermetures successives et répétitives
- Ne jamais utiliser des produits gras pour le nettoyage des équipements de la bouteille
- Ne jamais utilisés de flacons pressurisés (laque,désodorisant…), de solvant (alcool, essence…) ou de produits corrosifs pour nettoyer les bouteilles
Attention
- La manipulation d’une bouteille d’oxygène est potentiellement dangereuse
- Bien apprendre les consignes de sécurité
Il faut toujours garder à l’esprit que la manipulation d’une bouteille d’oxygène doit se faire avec précautions.
Si les accidents sont rares, ils existent. La preuve :
“Pour une raison inconnue, une bonbonne d’oxygène a explosé à l’hôpital Laennec de Creil, dans l’Oise le 21 octobre 2008. Un patient est mort des suites de ses blessures après avoir été grièvement brûlé.
L’explosion a gravement brûlé un médecin-anesthésiste et un infirmier. Ils souffrent de brûlures au deuxième degré. Selon un soignant, « la bonbonne aurait explosé et “le feu est parti en torchère” au moment de son ouverture par le médecin-anesthésiste et l’infirmier qui venaient d’être appelés pour réanimer un patient.”
Le Parisien
Rappelons que la détente du gaz peut produire des températures très élevées
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle que, compte-tenu du risque potentiel inhérent à la technologie de l’oxygène (gaz comburant) conditionné sous pression (200 bar), des consignes de sécurité strictes doivent être respectées par le personnel utilisateur, qui doit être formé à la manipulation des bouteilles de gaz et de leurs robinets associés.
L’Afssaps indique par ailleurs que dix signalements d’inflammation lors de l’ouverture de bouteilles d’oxygène de différents fabricants de gaz médicinaux lui ont été déclarés depuis 2003. Aucun de ces accidents n’avait eu, jusqu’à ce jour, de conséquences graves pour les patients ou le personnel médical impliqué.
Ces accidents, dont la fréquence rapportée au nombre de bouteilles en circulation et au nombre d’utilisation de ces bouteilles est très faible, se sont produits avec des bouteilles munies de robinets à manodétendeur intégré (250 000 bouteilles actuellement en circulation).
Il apparaît que la survenue et l’ampleur de ces phénomènes d’inflammation résultent de la conjonction de nombreux paramètres, liés à la conception du matériel utilisé, à ses conditions d’utilisation et à ses conditions de maintenance.
Modes d’administration
Inhalation
C’est l’action qui permet d’enrichir en O2 l’air inspiré par un malade qui ventile spontanément (au minimum une fréquence supérieure à 6 par mn ).
On ne l’utilise jamais chez un patient qui ne respire pas soit en arrêt respiratoire isolé ou arrêt cardiaque.
Savoir +
La proportion d’oxygène dans l’air inspiré s’appelle la FIO2 ou fraction inspirée d’oxygène. Si l’air contient que de l’oxygène, la FIO2 est de 100 %
Sonde à Oxygène (Sonde nasale)
C’est la méthode la plus classique.
Elle consiste à introduire par le nez une sonde jusqu’au pharynx.
Son extrémité est multiperforée.
Sa taille pour l’adulte est de Ch 14 (Ch=Charrière)
Mais il y a risque, lors de l’introduction nasale d’un saignement abondant.
C’est pourquoi, elle doit être posée par une infirmière.
Elle est enfoncée d’une distance nez – lobe de l’oreille. La sonde sort par le nez
Cette technique est donc utilisée pour des transports secondaires.
- Elle est mise en place par l’infirmière.
- Elle vérifiera, avant le transport, que la sonde n’est pas bouchée et qu’elle est bien fixée au nez.
Au delà de 6 l/mn, elle est mal tolérée et de plus il y a risque de gonfler l’estomac.
Attention
- La pose d’une sonde à oxygène est interdite aux ambulanciers
Lunettes
Elles délivrent de l’O2 à l’entrée du nez du patient.
Cette technique est très facile à mettre en route, mais la quantité et surtout la concentration délivrée est inconnue. Beaucoup d’O2 est perdu…
La concentration d’oxygène est toujours inférieure à 50% voire beaucoup moins.
Elles sont utilisées chez les malades chroniques car peu gênantes à un débit inférieur à 6 l/mn.
Il est inutile de demander au patient de respirer par le nez.
Attention
- Les lunettes à oxygène ne sont pas adaptées aux urgences
Masque ordinaire
Il fournit une concentration d’O2 supérieure aux lunettes et aux sondes nasales.
Mais le malade a parfois la sensation “d’étouffer” sous le masque surtout en cas de détresse respiratoire.
Le masque transparent est appliqué (mollement) par un élastique sur la face du malade.
Le haut du triangle du masque sur l’arête du nez.
Il n’y a ni valve, ni réservoir. Un minimum de de 4 l/mn permet d’éviter la réinhalation de l’air expiré (contenant du gaz carbonique). Des trous de chaque côté permet au gaz carbonique de sortir et aussi à l’air ambiant d’entrer…
Il s’agit donc d’un mélange d’oxygène et d’air.
La concentration d’O2 délivrée est de 35 % pour un débit de 6 l/ mn et peut aller jusqu’à 55 % pour un débit de 10 l/mn.
Le médecin peut y adjoindre un dispositif de nébulisation pour administrer des médicaments (pour l’asthme, par ex.). Il s’agit d’une prescription médicale.
Note
- En cas d’urgence, un masque sera mis par l’ambulancier, le haut du triangle du masque sur l’arête du nez.
Masque à haute concentration
C’est un masque transparent avec une réserve en dessous.
Il possède 2 valves unidirectionnelles sur le coté du masque permettant la sortie du gaz carbonique, sans autoriser l’admission d’air extérieur lors de l’inspiration.
Il n’y a pas de ré-inspiration (la personne n’inhale pas l’air qu’elle expire)
Il y a une 3 ème valve entre le masque et le ballon.
Le gaz inspiré provient du ballon et fournit un taux d’oxygène de 100 %. Pour cela, le débit sera de 9 à 15 l/mn.
Il faut vérifier qu’au préalable le ballon réservoir est plein et qu’il le restera pendant toute la durée de l’inhalation en jouant sur le débit.
Bien utilisé, il donne des concentrations de plus de 90 % d’oxygène.
Il existe des modèles adultes et enfant.
▷ Voir fiche technique inhalation
Attention
- Le masque à haute concentration devient dangereux si le débit est trop faible
Ventilateur de premier secours
L’insufflateur manuel (BAVU) peut être utilisé (sans appuyé sur le ballon) pour le même effet.
Il faut rajouter un filtre antibactérien.
Toutefois, chez une victime en ventilation spontanée, l’utilisation d’un masque haute concentration est préférable car il offre moins de résistance à l’inspiration.
Insufflation
C’est l’action qui fait pénétrer l’air enrichi en O2 dans les poumons d’une victime à l’aide d’un appareil de ventilation artificielle.
Le masque d’un respirateur de 1er secours, type AMBU, dont le ballon est enrichi en O2 est appliqué sur la face du malade.
Lorsqu’une ventilation artificielle est pratiquée en appuyant sur le ballon, on parle d’insufflation.
Elle est utilisée lors d’un arrêt respiratoire ou / et en arrêt cardiaque ou une ventilation inférieur à 6 /mn.
.Le débit est de 10 à 12 l/mn.
L’oxygène administré étant froid et sec, il est intéressant d’interposer entre le masque et la valve, un filtre échangeur de chaleur et d’humidité.
Si la personne est en arrêt respiratoire, l’insufflation est totale et contrôlée par l’ambulancier. On parle de ventilation contrôlée.
Si la personne respire encore mais faiblement (< 6/mn) on assiste le patient en insufflant uniquement pendant les pauses. On parle de ventilation assistée.
Mais attention souvent cette insufflation déprime encore plus la respiration et l’insufflation devient totale et surtout ne jamais arrété.
Conseil
- Arrêt = Insufflation et non pas inhalation
- Inhalation : Ventilation spontanée
- Insufflation : Ventilation artificielle
Répertoire
- Recopier et définir les mots : Inhalation , Insufflation
Oxygène hyperbare
C’est l’utilisation de l’O2 à une pression supérieure à la pression atmosphérique. C’est comme si on mettait le malade dans la bouteille
Elle nécessite l’emploi d’un caisson hyperbare “véritable cocotte-minute”. Il est fixe à l’hôpital ou mobile installé sur un camion.
Il sert surtout lors d’une intoxication à l’oxyde de carbone (CO).
ancien caisson, n’est plus en service
▷ Savoir + : intoxication CO (Module 2)
En pratique
Mise en route
Raccordez la tubulure sur la sortie olive
Le débit est à zéro lors de l’ouverture de la bouteille.
La bouteille sera ouverte en tournant le volant en position I = ouvert.
On augmente lentement le débit (en passant par les débits intermédiairer) sans jamais forcer.
Le débit sera réglé avant le raccordement au malade.
Il faut respecter la prescription médicale inscrite sur l’ordonnance, sinon:
- Débit faible de 0,5 l/ mn pour un insuffisant respiratoire chronique vrai
- Débit modéré de 3 l/mn en cas de doute
- Débit fort de 15 l/mn en fait le maximum que le malade peut supporter, pour une détresse.
Pour l’utilisation du masque à haute concentration
On relie le tuyau à la bouteille puis après avoir réglé le débit, on obstrue la valve du masque avec le doigt pour permettre au ballon réservoir de se remplir.
Le masque est placé sur la victime en serrant l’élastique derrière la tête pour maintenir le masque en position.
Le haut du triangle du masque sur l’arête du nez.
Si nécessaire, modeler l’agrafe du nez pour l’ajuster, si elle existe
Quand le patient inspire, le ballon réservoir ne doit pas s’aplatir complètement.
Dans ce cas on augmente le débit et vérifier qu’il n’y a pas de fuite entre le masque et le visage.
Attention
Le positionnement du robinet de réglage du débit entre deux valeurs de débit entraîne l’arrêt de la délivrance du gaz à la sortie.
Dès qu’un appareil respiratoire est branché sur la prise normalisée à 3 crans, et que l’oxygène au masque n’est plus utilisé, il faut alors ramener à zéro le robinet de distribution tout en laissant la bouteille ouverte ce qui évite une perte d’oxygène.
Les débits d’oxygène à utiliser
L’O2 est un médicament et nécessite une prescription médicale pour être administrer à un patient sauf en cas d’urgence vitale : l’auxiliaire ambulancier (ou l’ambulancier) place alors le malade sous O2 et valide le débit choisi lors de la transmission du bilan au médecin régulateur du SAMU.
Inhalation | Insufflation | |
---|---|---|
Adulte | 9 à 15 l/mn | 15 l/mn |
Enfant | 6 à 9 l/mn | 9 l/mn |
Nourrisson et nouveau-né | 3 l/mn | 3 l/mn |
Conseil
- Les débits proposés sont assez” théorique”
- La tendance actuelle est plutôt la fourchette basse: 9 l pour un adulte et 6 pour une enfant.
- Le mieux est le débit que le patient supporte (s’il est conscient).
Surveillance pendant le transport
Le débit sera constamment contrôlé, ainsi que la bonne position de la sonde ou du masque.
Pour que l’inhalation soit efficace, il faut que le patient soit:
- calme mais conscient, rose, sans sueurs ni toux.
- respiration > 6/mn
- masque bien positionné
- débit suffisant pour ballon réserve non aplati
- tension, fréquence respiratoire et cardiaques sont stables.
Au contraire les signes suivants sont des critères de mauvaise oxygénation
- cyanose persistante
- toux irritante
- ronflement
- gargouillis
- liquide qui sort du masque
- balancement thoraco-abdominal
- sueurs
- somnolence
Tous les paramètres sont notés sur une feuille de surveillance.
Rappelons qu’il ne faut pas:
- fumer
- s’approcher d’une flamme, d’un aérosol (laque, désodorisant),
- s’approcher de solvant (alcool, essence)
Si le patient bénéficie d’une surveillance respiratoire par oxymétre de pouls, la saturation en oxygène (SaO2) doit augmenter.
Complications
- Possibilité d’une légère rougeur avec un masque en présence d’un maquillage.
Irritation des yeux si le flux de l’oxygène arrive directement sur les yeux
Si un arrêt respiratoire ou cardiaque survient, la sonde d’oxygène et toute méthode d’inhalation ne sert plus à rien puisque le soufflet respiratoire ne fonctionne plus.
Il faut donc insuffler avec un ventilateur de premier secours enrichi en O2, complétée par un massage cardiaque externe s’il n’y a pas de pouls carotidien.
Après utilisation
- Il faut purger les circuits et fermer la bouteille, noter sur le carnet d’entretien l’utilisation de la bouteille et remplacer immédiatement les bouteilles vides qui seront stockées séparément
- Ramener le débitmètre à zéro
- On n’oubliera pas de la fermer après usage
IMPORTANT
- Arrêt respiratoire ou cardiaque = INSUFFLATION
- Le seul masque ne suffit pas car l’oxygène ne rentre pas dans les alvéoles car la respiration est arrêtée.
Points clefs
- Pour qu’une inhalation d’oxygène soit efficace, il faut que:
- la respiration de la victime soit suffisante (>6/mn)
- le masque à inhalation soit correctement positionné sur la face de la victime
- le débit soit suffisant pour empêcher un dégonflement du ballon réserve